Ah! prends un coeur humain, laboureur trop avide,
  Lorsque d'un pas tremblant l'indigence timide
  De tes larges moissons vient, le regard confus,
  Recueillir après toi les restes superflus.
  Souviens-toi que Cybèle est la mère commune.  
  Laisse la probité que trahit la fortune.
  Comme l'oiseau du ciel, se nourrir à tes pieds
  De quelques grains épars sur la terre oubliés.
Ah! Prends Un Coers Humain
written byAndré Marie de Chénier
© André Marie de Chénier





